La passion de Richard Couture… les oiseaux

La passion de Richard Couture… les oiseaux

Un texte de Carole Grant

Autour de la maison de mon enfance, il y a toujours eu des mangeoires d’oiseaux et des nichoirs. Je n’y connaissais rien, mais j’ai grandi entourée d’oiseaux. Ma mère les adorait et les a tant observés qu’elle pouvait me décrire les habitudes de tout un chacun. Elle me faisait remarquer comment le mâle surveillait l’entrée de sa cabane pendant que la femelle y apportait les brindilles pour faire son nid. Elle me montrait aussi comment les geais bleus, aussi spectaculaires soient-ils de par leur plumage, avaient de vilains comportements, plutôt antisocial dans la communauté des oiseaux. Les merles en revanche, ceux que ma mère appelait les rouges-gorges, avaient des tempéraments plutôt bon enfant et même coquins de temps en temps. Elle pouvait passer de longues heures à les examiner. C’est ainsi qu’à son décès, je m’y suis intéressée à mon tour, avec le sentiment que ma mère me parlait à travers eux. 

C’est d’ailleurs lors d’une sortie d’ornithologie organisée par l’AERVL que j’ai fait la connaissance de Richard Couture et de son épouse, Denyse Hudon, tous deux amoureux des oiseaux. Richard était employé du Service des travaux publics.

Lors de cette belle journée juste froide comme on les aime et magnifiquement ensoleillée, nous nous sommes rendus au cimetière Saint-François, endroit entretenu par le Club d’Observation des Oiseaux de Laval et prisé des volatiles du coin. Nous avons d’ailleurs pu y observer de jolies mésanges, des sittelles rigolotes, des tourterelles, quelques geais bleus, de splendides pics maculés et même deux harfangs des neiges qui sont venus nous faire un petit coucou du haut des airs. C’est là aussi qu’on a pu voir quelques renards pas du tout intimidés par notre présence.

C’est également lors de cette sortie que j’ai su comment Richard a commencé à s’intéresser aux oiseaux.

D’abord il a toujours eu un intérêt marqué pour les randonnées en pleine nature. Il a d’ailleurs déjà été amateur de chasse aux canards et aux outardes, peut-être nous en parlera-t-il un de ces quatre. Alors un jour en sortant de chez lui il a aperçu un magnifique oiseau, vêtu d’un beau plumage grisâtre tacheté de noir, affublé d’un long bec et d’une tache rouge derrière la tête. Ce pic flamboyant avait de quoi piquer sa curiosité. Il n’en fallait pas plus pour que naisse une belle passion pour Richard. Et depuis ce jour, il n’a jamais cessé de s’intéresser aux oiseaux.

Beaucoup plus rigoureux que moi, il a voulu en connaître davantage sur eux. Alors au fil de ses nombreuses randonnées pédestres, et de l’effeuillage de nombreux livres traitant du sujet, il s’est informé sur les différentes variétés qui nichent au Québec, leur apparence, leurs habitudes, leur chant, leur singularité. Il est d’ailleurs rapidement devenu un membre COOL… COOL étant l’acronyme pour le Club d’observation des Oiseaux de Laval. Il en connaît maintenant beaucoup sur les oiseaux du Québec qu’il sait reconnaître de loin la plupart du temps.

Mais il ne s’est pas arrêté là. En effet, il s’est aussi informé sur les endroits les plus propices pour les observer, les meilleurs moments de l’année où de la journée et aussi sur tout l’équipement à privilégier pour pouvoir les contempler ou immortaliser leur image, et ce dans le meilleur confort possible, rendant ainsi ses sorties des plus agréables. Qu’on parle de jumelle ou de caméra, de vêtements à privilégier ou à éviter, ou même de budget à prévoir, Richard sait de quoi il parle. 

 

Il a d’ailleurs très bien décrit dans un texte annexé ici le fruit de ses recherches et de son expérience. Ils seront très utiles à qui veut s’initier à l’ornithologie, et à votre tour vous ne verrez plus votre cour de la même façon. Vous verrez que vous la partagez avec de jolies mésanges à calotte noire, des cardinaux flamboyants, de magnifiques geais bleus, des tourterelles tristes, des étourneaux, et peut-être aussi avec des jaseurs d’Amérique.

Et alors, peut-être que tout comme Richard vous aurez envie d’en connaître un peu plus sur les oiseaux et à votre tour vous irez parcourir les sentiers à la recherche d’un spécimen rare qui vous fera l’honneur de venir à votre rencontre. Et si tel n’était pas le cas, eh bien vous auriez tout de même profité d’une belle randonnée en nature. 

Allez, soyez sages et gardez les yeux ouverts, les oiseaux vous observent.

Richard Couture et sa conjointe Denyse Hudon

Un petit mot de Richard

Bonjour ami(e) des oiseaux. Vous aimez regarder les oiseaux dans votre jardin, ils sont jolis, mais tous différents par leurs colories, leurs chants et leurs espèces. Voir d’autres espèces pourrait s’avérer passionnant et pour cela il faut sortir de son confort et faire des visites dans des lieux propices pour l’observation. L’observation oiseaux a pour but de voir d’autres espèces et si possible de les identifier, mais pour cela il faut avoir un outil indispensable; des JUMELLES. Mais comment choisir la bonne paire. Voici quelques conseils importants dont il faut tenir compte. 

1) Définir si c’est pour une ou plusieurs randonnées;
2) Définir le budget disponible;
3) Vérifier le poids de l’outil; n’oubliez pas que vous les aurez dans le cou durant de longues heures;
4) Vérifier l’étanchéité de celle-ci (les volatiles sont imperméables);
5) Faite en test de luminosité selon les marques que vous aurez sélectionnées;
6) Regarder si les protèges lentilles sont fixées à l’outil et voir si la courroie est de qualité (SVP pas de plastique).

Il est important de jeter un coup d’œil à la garantie du fabricant. 

Pour plus d’information sur comment choisir ses jumelles, allez sur le site Internet https://www.ornithomedia.com/pratique/comment-choisir-ses-jumelles-00335/ (site européen)

Bonne lecture et à bientôt!

Richard l’Ami des oiseaux