Au diable les demi-mesures …. Noël s’en vient !!!!
Retraité de la police, Luc Marier est sommelier et amateur de vie.
D’accord, Noël est dans quelques mois, mais l’objet de cet article est d’éveiller la curiosité et de vous donner le temps d’accumuler un budget pour la satisfaire. Le monde du vin est pavé d’excès, j’ai croisé des bouteilles de vin à plus de $50 000 (pas même senti le bouchon cependant). J’ai d’ailleurs fait un stage de sommellerie en France, en Bourgogne, au restaurant Georges Blanc (trois étoiles Michelin) où c’était la norme de servir des bouteilles à plus de 2000€ ($3000) avec une table d’hôte à 350 €. On peut se noyer dans notre salive juste avec la visite virtuelle du menu et il vous faut absolument parcourir l’immense carte des vins: cette carte ayant plus de 11 000 références et la cave (3e de France) plus de 140 000 bouteilles. Mais, pas que les très bien nantis s’y rendent, il est ancré chez les Français de prévoir se le payer pour une occasion, de vivre l’expérience en se créant un poste budgétaire, comme ici on le ferait pour une vacance.
Donc, le temps d’un article, je vous propose de vivre le vin en grand et, en parallèle, je vous proposerai des vins qui s’en rapproche, à la portée d’une liste de cadeaux ou d’un repas de moins chez … St-Hubert. Bon an, mal an, la liste des vins les plus chers de notre univers est dominée par les vins de France, sans surprise, avec 8 des 10 premiers et 37 dans le top 50. Sans m’y limiter, on ira en Allemagne, en Italie, en Californie et même en Hongrie.
Romanée Conti, LE vin le plus cher
Sans conteste, le vin qui se démarque, année après année, depuis des lustres est un vin de la Bourgogne, qui se nomme Romanée Conti, élaboré par le Domaine de la Romanée Conti, dont le cépage est le pinot noir. De façon stratosphérique, une bouteille du millésime 1945 a été adjugée à l’enchère pour 482 000€, en 2018.
Survol de la Bourgogne
Ici s’impose un bref historique de la région française et mythique de la Bourgogne, qui domine outrageusement cette liste. Dijon, (oui, oui, comme la moutarde) en est la capitale. Plusieurs connaissent le Chablis, mais oublient qu’il s’agit d’un vin blanc de Bourgogne et l’une de ses 6 appellations (Chablis, Auxerrois, Côte de Nuits, Côtes de Beaune, Côte Chalonnaise et Mâconnais). Même le Beaujolais appartient à la Bourgogne, malgré qu’il s’en distingue par son cépage, le gamay. En Bourgogne, le rouge est fait de pinot noir (35% de la production totale) et de chardonnay en blanc (50% de la production).
La Côte de Nuit et la Côte de Beaune, réunies, se nomment la Côte d’or puisqu’on y retrouve les plus grands rouges en Côte de Nuit (dont le Romanée Conti) et les plus grands blancs, en Côte de Beaune.
Ainsi, un vin qui n’a que l’appellation « vin de Bourgogne » peut être conçu avec du pinot noir ou du chardonnay ayant poussé sur tout le territoire, même en Beaujolais. Mais un vin dont les raisins n’ont été cultivés que dans le même village peut prendre le nom de ce village.
On aura donc, par exemple, un Chablis (nom de village). Mais voilà qu’à Chablis il y a des subdivisions en parcelles, qu’on appelle des « Climats » avec un « C » majuscule (oui, pour le climat, en Bourgogne, on regarde au sol !!!), qui se décline en Petit Chablis, Chablis, Chablis 1er cru et Chablis Grand cru. Les 1ers et Grand crus se nommeront par exemple, Chablis Grand cru Château Grenouille (nom véritable) ou Chablis 1er cru Fourchaume. On classe les Climats en fonction de leur positionnement sur les coteaux, de la qualité de leur sol et de leur exposition. Si on le transpose au Québec, c’est comme si on avait un vin des Laurentides (Bourgogne), un St-Sauveur (Chablis), 1er cru, Clos de l’Église (Fourchaume).
Évidemment, plus on se rapproche du terroir, plus le prix s’élève, ainsi que la richesse du vin; un Petit Chablis sera plus vif et frais, un Grand cru, plus riche et texturé. Pour les Chablis, je vous recommande sans réserve les Maisons Patrick Piuze, un québécois, expatrié en France et Clothide Davenne.
En Bourgogne, en Côte de Nuits, dans le village de Vosne-Romanée, se trouve le Climat La Romanée-Conti, dont est issu LE vin qui porte le même nom. Le 2009 se vend à la SAQ $2565, le 1997, chez Georges Blanc, 21 000 €. La parcelle fait moins de 2 hectares et produit autour de 5000 bouteilles/année, créant sa rareté. À la propriété, il est impossible d’en acheter une seule bouteille, il faut pour se faire acheter un panaché des 8 autres différents grands crus, produits par le Domaine et presque aussi chers, dont le fameux Grand cru La Tâche, et le Montrachet, qui se vendent à plus de $1500 l’unité (SAQ).
Substituts :
La Bourgogne est capable du meilleur …. et du pire. Rien de tel qu’un pinot noir ou un chardonnay bourguignon, d’une bonne maison et d’une bonne année, mais faut y mettre le prix. La Bourgogne ne se donne pas. De ce côté, je vous recommande, en Côte de Nuit, les vins issus de Gevrey-Chambertin (à quelques km de Vosne-Romanée); autour de $100 et ses 1er crus, entre $150-$200. À ne pas négliger, les Fixin, autour de $80 et ses 1er crus autour de $100.
Meursault et Montrachet en blanc
En Bourgogne, on dit « Qui boit du Meursault ne vit ni ne meurt sot ! ». Je ne peux qu’être d’accord. On pourra s’en repaitre en jeunesse, mais si on l’attend quelques années, sa rondeur nous réservera tant de plaisir suave. À la fois puissant et d’une grande finesse, ses notes beurrées, de pomme mûre, d’amande, miel, fleurs blanches et minérale sont le summum de ce que peut exprimer le chardonnay. On trouve aussi des Meursault 1er crus.
De même, pour le village voisin, Montrachet, réputé être le meilleur blanc au monde (le Domaine de la Romanée-Conti en produit autour de 2000 bouteilles/année) entre $750 et $1500 (SAQ). Merveilleux substituts qui se déclinent en Puligny-Montrachet (2 villages voisins) autour de $150 et Chassagne-Montrachet (plus souple) autour de $100.
Bordeaux
Sur cette même liste de vins prestigieux, se trouve seulement deux Bordeaux, en appellation Pommerol qui se nomme Petrus, au 22e rang et Château Le Pin au 25e rang. La majorité des Pommerol sont produit par de grands châteaux, mais si par malheur vous voyez sur l’étiquette « Château Petrus », c’est un faux, une contrefaçon, il n’y a aucun château au Domaine Château Petrus, la mention « château » n’est que pour faire chic. Plus spécial encore, à Pommerol, il n’y a pas de classement, aucun 1er ou grand cru, comme ailleurs dans le bordelais. Donc, théoriquement, ils sont tous égaux, sauf pour leur prix. Les Petrus et les Le Pin de la SAQ se vendent autour de $3000. Le Petrus 2018 est présentement en vente en France à 6750€. Le substitut sera le Pommerol du Château La Fleur-Pétrus, dont le vignoble est à cheval sur les parcelles Petrus et La Fleur, en vente à la SAQ pour autour de $300, ou encore un Château Latour à Pommerol, pour $140.
Quelle sera la prochaine vente record ? En novembre 2019, 12 bouteilles de Petrus 2000 ont voyagé dans l’espace, jusqu’à la Station Spatiale Internationale. Elles y ont maturé 14 mois. L’une d’entre elles est en vente et estimée à 1 million de dollars par la maison de vente Christie’s. En comparaison, le Petrus 2000, non spatial, se vend autour de $5000.
Tout juste à côté de Pommerol, St-Émilion possède un classement bien défini de vins prestigieux, bien qu’ils n’apparaissent pas dans le top 50 des plus chers; en haut de la hiérarchie, les Premiers Grands crus classés A (Châteaux Angélus, Ausone, Cheval Blanc et Pavie) et B (14 Châteaux), suivent les Grands Crus Classés (43 châteaux). Dans le Médoc, on les classe en 1er crus (Châteaux Haut-Brion, Lafite-Rothschild, Latour, Margaux, Mouton-Rothschild) puis 2e, 3e,4e et 5e crus.
Tous des vins dont surtout le prestige justifie le prix. Mais la plupart de ces châteaux offrent des « seconds vins ». De nobles lignées, ces 2e vins sont élaborés à partir de plus jeunes vignes (en replantation ou remplacement de vignes mortes), mais sur les mêmes terres que leurs grandes sœurs. Leur prix reste élevé, mais beaucoup moins que l’appellation d’origine. Par exemple, un Château Angelus peut se vendre autour de $600 et Le Carillon d’Angelus, autour de $175. Pour les mordus, dans ma bibliographie, dans la Revue des vins de France, vous pourrez consulter une liste de grands châteaux et leur second vin, à très bon prix.
Lorsqu’on parle de luxe, on ne peut passer outre le Champagne, le vin mousseux dont les raisins ne peuvent que provenir de la région du même nom (voir mon article de décembre 2022). Chaque maison de Champagne élabore une « cuvée prestige » ; pour Bollinger, c’est Bollinger 007 (James Bond), Moët et Chandon c’est Dom Pérignon, Veuve Clicquot c’est La Grande Dame, Roederer c’est Cristal de Roederer etc.
D’où vient cette renommée ? Reims est la capitale de la région de Champagne. Le roi Clovis y a été baptisé en 496. La cathédrale de Reims a servi de lieux de couronnement de presque tous les rois de France, depuis le XIII siècle. Il n’y a qu’un pas à franchir entre politique, religion et vigne. C’est d’ailleurs au moine bénédictin, Dom Pérignon, qu’on attribue l’invention du champagne, ou du moins sa popularité. Il a été contemporain de Louis XIV, nés et morts tous deux les mêmes années, 1638 à 1715.
Le Cristal de Roederer a d’ailleurs été élaboré à la demande expresse du Tsar Alexandre II, en 1876. La maison a sélectionné ses meilleures vignes et utilisé une bouteille de cristal transparent, à fond plat (encore aujourd’hui), puisqu’Alexandre II craignait les attentats (ce fond ne permet pas d’y mettre des explosifs). La tradition persiste encore aujourd’hui (même Poutine doit en bénéficier !!!)
Chacune des cuvées prestiges est composées de vins millésimés (raisins vendangés la même et très bonne année) et issus de parcelles des 17 Grands Crus champenois. Chaque maison a ses entrées de gamme, qui sont d’excellents substituts, autour de $70-80 et des maisons, comme Roederer, exploitent aussi des vignobles en Californie et y élaborent d’excellents mousseux (Roederer Estate Brut Rosé SAQ $46).
Allemagne
Permettez-moi de quitter la France pour vous présenter une curiosité, non moins dispendieuse. La tête de la liste de ces vins hors de prix est toujours disputée avec un vin allemand, d’un producteur iconique, Egon Muller, qui élabore un vin qu’on appelle Trockenbeerenauslese (ou TBA pour les intimes). Il s’agit d’un vin blanc liquoreux (très sucré) de très grande qualité, qui s’apparente au Sauternes (région de Bordeaux). Littéralement, on pourrait traduire ce terme par « récolte des meilleures grappes (Auslese) de baies (Beeren) desséchées (trocken).
C’est comme un vin de raisins desséchés, du cépage Riesling, et cueillis grain par grain. On laisse les baies se déshydrater sous l’action d’un champignon microscopique, le Botrytis cinerea. Ce processus se nomme « pourriture noble ». Le Sauternes, comme le Château d’Yquem en France ($700, SAQ), est conçu de la même façon. Ces raisins ne se récoltent que dans les grandes années et ne produisent qu’une quantité très faible d’un vin très doux (au moins 60 g de sucre/ litre) et peu alcooleux (autour de 10%).
Je vous recommande un substitut, mais de l’Autriche, de la Maison Nigl, $80 pour un 375ml de Riesling Trockenbeerenauslese Niderosterrich 2009.
D’autre part, Egon Muller produit des Riesling plus accessibles et très élégants, moins sucrés, qu’on classe dans une catégorie « kabinett » et à pourcentage d’alcool plus faible (10%), entre $50 et $100 (SAQ). Un vin allemand sec donne jusqu’à 9g/l en Allemagne, mais plus le degré d’alcool est bas, plus le vin sera sucré naturellement. Plus l’alcool est élevé, par exemple 12,5%, plus il sera « trocken » (sec), soit autour de 3 g\l.
Italie
Au moins trois vins s’y démarquent en goût, en popularité et en coût. Ces vins sont très polarisants, là-bas, l’amateur de l’un déteste les autres, soit le Brunello, le Barolo et l’Amarone. Tous trois ne peuvent être vendus avant un vieillissement d’au moins 3 à 5 ans. Donc on élabore le vin et on l’oublie pendant quelques années en cave. Le Brunello, en Toscane se fait avec le cépage sangiovese, le Barolo, dans le Piémont, avec du nebbiolo et l’Amarone, en Vénétie, avec du corvina, rondinella et molinara.
Évidemment, le meilleur des trois dépend d’où vient notre interlocuteur, surtout s’il est italien.
Le Barolo a la réputation d’être plus tanique que le Brunello et présente des notes de pétales de rose, de cerise, framboise, cannelle, poivre. Avec l’âge on dit qu’il « truffe » avec ses saveurs de champignon. Les Reserva, plus âgés, se vendent autour de $500. Les substituts sont les vins de nebbiolo, de la région du Langhe (grande région incluant Barolo … comme les Laurentides), dont ceux de la maison Pio Cesare.
Le Brunello, pour sa part, est plus sur la cerise surette, les épices douces, le poivron rouge. Avec l’âge, il donne sur la figue, le tabac, le café et le cuir. Rien ne le remplace vraiment, puisqu’il est produit dans une petite région. Pas même le Chianti, fait d’une autre variété de sangiovese, n’a sa trame ni ses qualités.
Ces deux vins méritent qu’on les attende autour d’une dizaine d’années après le millésime, afin qu’ils s’assagissent, qu’ils se subliment avec l’âge. C’est pourquoi il existe des « Reserva », plus matures qui permettent de les apprécier plus rapidement.
L’Amarone, lui, est élaboré de façon particulière. Ces raisins sont vendangés tardivement, à surmaturation et mis à sécher dans des cagettes, pendant un minimum de 55 jours. Certaines maisons les font sécher pendant plus de 120 jours, d’où une grande palette de prix, de $35 à $500. Ce vin de raisins déshydratés donne des rendements faible, mais plus sucré, riche et alcooleux. Le substitut sera le Ripasso (ou ripassa), qui désigne une refermentation (repasse) du vin sur lie d’Amarone. Chez Masi ou Zenato.
Californie
Bien positionné, toujours dans les 20 premiers, se classe un vin californien de la Maison Screaming Eagle, de la vallée de Napa. C’est LE vin américain le plus cher. Vin culte s’il en est un, la liste d’attente pour en acheter est de … 10 ans. La production se situe entre 500 et 800 caisses/année (moins de 10 000 bouteilles). Robert Parker, le plus célèbre des dégustateurs de vin, du magazine Wine Advocate, lui a attribué la note parfaite de 100/100 à plusieurs reprises. Ainsi, cette note parfaite de Parker catapulte les ventes de chacun des vins à qui il les a attribués. En 2000, un mathusalem de Screaming Eagle (bouteille de 6 litres ou 8 bouteilles de 750 ml), 100% cabernet sauvignon, a été vendu aux enchères pour la modique somme de 424 000$. À la SAQ, seuls les vins de son plus proche concurrent, Harlan Estate, sont en vente pour $2000.
Hongrie
Les Sauternes et Trockenbeerenauslese ont leur pendant dans ce pays d’Europe centrale. L’Eszencia est un vin doux de dessert (pouvant atteindre 500 grammes de sucre/litre), peu alcooleux, soit de 3 à 4% dont la méthode de vinification remonte au moins au XVIe siècle. Les cépages qui le composent sont le Furmint, l’Harslevelû et le Muscat. Eszencia désigne un vin de goutte, rare, dont les raisins sont récoltés grain à grain, fin novembre. Ici encore, la pourriture noble doit faire son œuvre doit déshydrater chaque grain. On ne presse pas le raisin, on le laisse s’écraser sous son propre poids, dans une cuve, ce qui crée une pâte sucrée d’où on tire un jus, goutte à goutte. Dans Wine Searcher, j’ai trouvé un 2016 à $405 US. La SAQ a déjà vendu du 1993 pour $850. Et il ne s’agit que de 500ml.
Pour le substitut, on se rabat avec joie sur le Tokaj Aszu. Un vin élaboré à l’aide de la pâte de l’Eszencia (comme un vin à repasse), après extraction de base. On appelle Puttonyos un seau de 25kg de cette pâte. Les Tokay Aszu se déclinent de 1 à 6 Puttonyos. Par exemple un 3 Puttonyos donne 60 à 90 gr. de sucre/litre, 6 Puttonyos donneront de 150 à 180 gr/litre dans ce vin. Les 5 et 6 Puttonyos se détaillent entre $100 et $150. Ces nectars rendent des saveurs de miel, de marmelade d’orange et d’abricot, de citron confit et d’ananas. Leur acidité adoucit leur sucrosité, ce qui en dégage une certaine fraîcheur.
De plus, en vin sec, à découvrir absolument, les vins de Hongrie surtout du cépage Furmint, du même château producteur de l’Eszencia, Château Pajzos, pour une fraction du prix, de $15 à $25. D’une qualité/prix incomparable. Ces vins secs sont conçus avec les raisins qui ne sont pas « botrytisés », donc sans pourriture noble.
Trop d’extravagances
Trop à dire pour un seul article. Mon choix de ces vins a été drastique. Il aurait fallu que je vous parle des vins du Rhône, dont les Condrieu du Château Grillet, les Côte-Rôti La Landonne, La Turque et La Mouline, tous à plus de $500, et souvent offert en loterie à la SAQ.
Incidemment, à défaut d’en boire, j’en parle ! Après tout, une bouteille contient 80% d’eau et de jus de raisin. Cependant, chacune de ces bouteilles représente un challenge, tant pour le portefeuille que les papilles. Quelle est la meilleure ? Ça ne se discute pas. Chacun est maître (ou roi) de son propre palais. Donc, comme un nouvel endroit à visiter, un nouvel aliment à découvrir, un resto à essayer, un objet de curiosité, j’espère avoir allumé une étincelle d’intérêt pour ces vins de grand bonheur et d’occasions.
Bibliographie :
– Domaine de la Romanée Conti, https://www.romanee-conti.fr
– Une bouteille de Petrus revenu de l’espace. 2021-05-07. Le Figaro. https://www.lefigaro.fr
– Les grands vins blancs allemands, le guide iDealwine. https://www.idealwine.net
– Liste des vins les plus chers du monde|Classement 2022-2023, Blog Comptoir des Millésimes,
https://www.comptoirdesmillesimes.com
– Menu et carte de vin Georges Blanc, https://www.georgesblanc.com/fr/village-blanc
– Orhon, Jacques. 2014. Le nouveau guide des vins de France.
– Seconds vins des crus classés de Bordeaux. La revue des vins de France, https://www.larvf.com
– Wine Advocate : Robert Parker. https://www.robertparker.com