Après une carrière bien remplie… les passions de Nicole Desjardins

Après une carrière bien remplie… les passions de Nicole Desjardins

 

Un texte de Serge Lord

Un parcours professionnel animé par le désir et le devoir de servir, d’agir, le sentiment d’appartenance à sa ville, l’esprit de collaboration d’entraide et de plaisir sont les mots que Nicole Desjardins a choisis pour décrire ses 31 années de loyaux services à la ville de Laval. Maintenant passionnée de moto et d’horticulture, elle profite de la vie tout en étant encore au service des autres. Si la valeur de l’entraide avait un prénom, ce serait Nicole.

Native du quartier Rosemont d’une famille de deux enfants dont elle est cadette. Nicole fit ses études à l’école primaire Saint-Fabien, son secondaire à l’école Marguerite-De Lajemmerais, ses études collégiales à Maisonneuve-Rosemont, des cours de perfectionnement de la langue française à l’académie Sainte-Anne. Elle détient un certificat universitaire en recherche documentaire. Pour Nicole la langue française parlée et écrite est un savoir très important et non négligeable.

Elle obtient son premier emploi à l’âge de 15 ans et demi, 6 mois avant l’âge permis pour travailler. Elle fut monitrice de camp de jour à la ville de Montréal au parc Honoré-Beaugrand. Durant la saison automnale, elle œuvra à la centrale administrative du service des sports et loisirs de la ville de Montréal sise sur le boulevard Saint-Michel comme préposé à l’accueil et aux inscriptions des différentes activités offertes par la ville de Montréal.

Malheureusement, et ce, contre son gré en 1976, l’année olympique, la famille Desjardins décida de quitter le quartier Rosemont et de venir s’établir à Laval dans le quartier Champfleury. Nicole y réside toujours.

Arrivée à Laval sous l’administration de Lucien Paiement en 1976, quelque temps après le déménagement familial, elle débuta son parcours professionnel à la Ville au Service de la recherche et des statistiques sous la direction de Gaston Chapleau. Elle rencontre son amoureux depuis 39 ans, Michel Beaudoin. De cette union naissent 4 garçons dont les âges varient entre 31 et 37 ans. Elle est grand-mère de 5 petits enfants. Comme plusieurs d’entre nous, elle fit connaissance d’un d’eux sur le trottoir et par la fenêtre du salon lors de la pandémie. Depuis 2013 la famille élargie loue un chalet et se rencontre en se remémorant les souvenirs de la vie.

Au début des années 80, le Service de la recherche et statistiques, qui dépendait de la direction générale, fut aboli. Elle se retrouva donc avec André Perrault pour la création d’un nouveau service municipal, l’Environnement. Tout était à faire. Elle eut le privilège et surtout l’opportunité d’être aux premières loges de ce nouveau service. Elle contribua à son développement jusqu’à l’arrivée du Service des travaux publics et de l’environnement urbain dont la responsabilité fut confiée également à André Perrault. Elle se souvient d’avoir visité d’autres villes du Québec ayant son service d’environnement dont la ville exemplaire de l’époque, Drummondville. Au départ d’André Perrault, elle connut messieurs Hébert, Vallée et Pelletier à la direction de ce service.

Durant son association aux travaux publics et de l’environnement urbain, elle prit l’initiative avec une de ses collègues de souligner l’anniversaire de chaque employé du service en se rendant sur son lieu de travail à l’heure du dîner avec tambours et trompettes pour lui rendre hommage. Initiative applaudie par les employés selon nos recherches et propos recueillis. Elle participa à la création du journal Agir/Travaux publics.

En 2001, Nicole a dû s’absenter du travail pour cause de maladie. Son absence de longue durée fut remarquée par tous les intervenants des services municipaux. Elle reçut de nombreux messages de prompt rétablissement. Elle reconnait et témoigne de la grande solidarité des partenaires dans cette épreuve de vie. Nicole remercie le ciel chaque jour et nous invite à faire de même et de profiter de la vie.

Elle contribuera à l’essor de la ville de Laval à sa façon en 2006 jusqu’à sa retraite le 1er octobre 2008 comme gestionnaire au Service de la vie communautaire, de la culture et des communications sous la direction de Paul Lemay.

Le bénévolat est source d’épanouissement chez Nicole Desjardins. À pied levé, quelques mois après avoir pris sa retraite, elle répondit à l’appel d’André Perrault pour qui elle voue une grande admiration, en prenant à temps partiel et plus tard à temps plein la responsabilité du secrétariat du Centre d’interprétation de l’eau (C.I.EAU). Le musée scientifique de l’eau.   

La moto en duo. Depuis un bon nombre d’années, elle et son conjoint Michel sillonnent les routes du Québec, des autres provinces canadiennes, de la côte ouest-américaine à la découverte de leurs régions et de leurs richesses.  Une année ils ont parcouru uniquement au Québec 38 000 kilomètres. La motocyclette est devenue une de ses deux passions. Lorsqu’elle est à la maison à Champfleury dans le quartier Sainte-Rose, l’horticulture lui permet de se révéler. Desjardins a de beaux jardins…certains le diront !

Le bottin des employés a toujours eu sa place à la maison et dans la valise de la moto. Il a servi à rendre visite à des collègues retraités.

(Source d’images – Page Facebook de Nicole Desjardins)