SAINT-FRANÇOIS-DE-SALES (cinquième partie)

Saint-François-de-Sales – (Cinquième partie)

Un texte de Claude Lavoie

Introduction

Dans le dernier Envol, l’évocation du projet de tenir l’Expo 67 sur l’île Jésus en a étonné plusieurs. Je remercie les personnes qui m’ont fait part de leur appréciation de la lecture de toutes ces histoires inédites.

Dans cette édition, je termine l’histoire de l’ancienne municipalité de Saint-François qui perdit « de-Sales » en 1958. Voici une question-quiz pour vous : Où se trouve le pont Louis Lepage ?

 

 

Saint-François-de-Sales en 1956

 En 1956, cette municipalité compte environ 3000 citoyens et est sillonnée par deux routes principales; la route 18 et la route 38. Le 1er janvier 1929, le chemin Masson était devenu la « route 18 ». Également, les chemins qui suivent les rives de nos deux rivières devinrent à la même date une route provinciale portant le numéro 38 et baptisée « Tour de l’île Jésus », un itinéraire de 71 kilomètres. Aujourd’hui, c’est le boul. Lévesque, le boul. des Mille-Îles, le boul. Sainte-Rose, le chemin du Bord de l’eau et le boul. des Prairies. Sur cette carte de 1929, on voit clairement qu’à Saint-François-de-Sales, la route 38 arrêtait à la Montée du Moulin. Plus loin vers l’Est, elle demeurait une route municipale. En 1956, cette route du bout de l’île Jésus s’ajoute au réseau routier provincial et Québec assume la pose d’asphalte et le coût du déneigement annuel. C’est à ce moment que fut construite cette longue courbe qui relie le boul. Lévesque et le boul. des Mille-Îles sans passer complètement au bout de l’île où se trouve le parc Olivier-Charbonneau Cette carte (Image 1) explique aussi pourquoi la route qui mène de Montréal à Sainte-Rose se nomme boul. des Laurentides. Les Montréalais empruntaient la route 11 pour « aller dans le Nord » comme on disait à une époque pas tellement lointaine. En 1929, le boulevard Curé-Labelle était en construction et il porta le numéro 11A.

 

Un litige sur les titres de propriété des terres a longtemps opposé la famille Mathieu et la municipalité de Saint-François. L’île Mathieu, longue de 600 mètres, appartenait jadis à Étienne Mathieu (1804-1872) qui fut député de l’Assomption de 1867 à 1871. L’île Mathieu appartenait à ses descendants qui en firent fut un lieu de villégiature réputé (Image 2). On trouve au sud de cette courbe la chapelle Saint-Mathieu (Image 3).

Image 1
Image 2
Image 3

En 1956, on se trouve sous le règne du maire J. Wilfrid Leduc (Image 4) entourés des échevins Raoul Fournier, Yvon Forget, Gérard Bisson et Henri Godard. Les réunions du Conseil de ville se tiennent à l’école Boileau construite récemment, soit en 1953. Le sujet le plus important concerne le problème d’approvisionnement en eau potable, problème qui existe depuis quelques années.  Le secteur d’Aresville (Saint-Noël-Chabanel) vit une importante pénurie d’eau de telle sorte qu’on interdit l’utilisation d’un boyau d’arrosage entre 06 h 00 et 21 h 00. La solution immédiate consiste à relier ce secteur avec le réseau d’aqueduc de Terrebonne. Pour ce faire, il faut enfouir un tuyau de 6 pouces de diamètre sur toute la longueur de la Montée du Moulin. Cependant, la municipalité de Terrebonne vient d’informer Saint-François-de-Sales qu’elle ne peut pas fournir plus de 75 000 gallons d’eau par jour. Le Conseil exécutif embauche alors l’ingénieur Alfred Trottier pour concevoir le plan d’une usine de filtration d’eau. En septembre 1957, la municipalité reçoit une ordonnance de Québec autorisant la construction de cette usine de filtration. Les travaux débutèrent un an plus tard et la cérémonie d’ouverture eut lieu à l’automne 1959. Jean Meunier eut la charge de cette usine qui fut construite sur la terre de Léon Ouimet (lot 188) où se trouve aujourd’hui le golf de Saint-François.

Image 4

On discute également du projet de modifier la charte de la municipalité pour obtenir de nouveaux pouvoirs et de répondre aux besoins créés par l’augmentation de la population. Le phénomène de l’urbanisation est en nette expansion partout sur l’île Jésus et ailleurs. De nombreux champs de maïs disparaissent pour faire place aux projets domiciliaires et aux centres commerciaux. À Saint-François-de-Sales, le maire Leduc estime que la population passera de 3000 résidents à plus de 10 000 en moins de dix ans. Wilfrid Leduc est aussi le préfet de la « Corporation du comté de Laval », organisme qui fut créé en 1855. Dans son rôle de préfet, il propose aux autres maires le projet de créer un super-gouvernement de l’île Jésus dans le but d’uniformiser leurs fonctionnements et de trouver des solutions aux problèmes communs. Toutefois il constate rapidement que le projet de créer la « Fédération de l’île Jésus » se heurte à l’esprit de clocher de certains maires et commerçants. L’ « Association des hommes d’affaires de Pont-Viau », présidé par Jos Butler, propriétaire de « Tire Centre Limited »  du 53 boul. des Laurentides, à Pont-Viau et qui demeure au 136 boul. des Prairies à Laval-des-Rapides. Butler et les autres commerçants craignent surtout une augmentation des taxes. Comme les municipalités riveraines de la rivière des Prairies font affaire avec Montréal, ces élus et commerçants ne voient pas la nécessité de travailler avec les autres municipalités de l’île Jésus. Il faut noter qu’Olier Payette, maire de Sainte-Rose, est favorable au projet du maire Leduc. Également, Jean-Noël Lavoie devient maire de l’Abord-à-Plouffe en 1959.

À Saint-François-de-Sales, la compagnie « Town and Country Garden » entreprend le développement domiciliaire de la terre 89 située le long de la Montée Masson. « Progress Construction » et « Panorama Garden » emboîtent le pas.

Image 5

 

1957

 

Le 7 janvier 1957, l’échevin Gérard Bisson, secondé par Yvon Forget, propose que Marcel Fournier soit nommé « chef des pompiers » (Image 5). La proposition fut adoptée à l’unanimité et ce fut une très bonne décision. À la suite de la fusion de 1965, Marcel Fournier fit partie des cadres du « Service des incendies de Laval » en tant que responsable du domaine de la prévention. Je salue la magnifique carrière de Marcel ainsi que son précieux bénévolat dans la « Fête des pompiers » et le « Musée des pompiers de Laval ». On peut dire que Marcel a toujours le feu sacré. Il a acquis le vieux camion et l’a restauré (Image 6). Aujourd’hui, il fait partie des parades des pompiers de Laval

Image 6

1958

Le 6 février 1958, la ville de Saint-François voit le jour et obtient de nouveaux pouvoirs, dont ceux de fixer une indemnité pour le maire et les échevins, de désigner les quartiers, de constituer un fonds de roulement, de régir les permis de construction, de limiter l’évaluation et la taxation des terres en culture, de fixer l’emplacement des rues sur tout terrain à subdiviser, d’imposer une taxe spéciale d’aqueduc, etc. En 1959, le Conseil vote un salaire annuel de 900$ pour le maire et de 300$ pour les échevins. Voici les armoiries de cette nouvelle municipalité (Image 7).

Le 10 mai 1958, Laurent Therrien devient le surintendant des Travaux publics. Son salaire est de $1,50 de l’heure. La route 38 connue sous le nom « Tour de l’île Jésus », devient le boulevard « des Mille-Îles ». La « Montée Champagne » devient la « Montée Sainte-Marie », la route 18 « Montée Masson » devient le boulevard Masson.

Image 7

Jean-Paul Siry est d’abord engagé comme « constable » pour appliquer les règlements municipaux notamment l’interdiction de se promener dans les rues en costume de bain, surtout pour les femmes. Il devient le chef de la police au salaire de 1$ de l’heure auquel s’ajoutent 10 sous par mille parcouru avec son véhicule. Il agit aussi comme huissier. Pierre Fournier et Adrien Carle l’assistent dans ses tâches. Plus tard, Siry obtient un salaire de 85$ par semaine en assurant une disponibilité de 24hre/24hre, sept jours par semaine. On ajoute à ses fonctions celle d’inspecteur en bâtiment. Différents problèmes semblent survenir, car il est congédié le 6 décembre 1958, réembauché peu après et il remet sa démission en janvier 1959. Il est remplacé par T.A. Charron pour quelques semaines.

Image 8

1959

Le 29 avril 1959, Léon Prieur devient le chef de police Photo 8, huissier, inspecteur des bâtiments et enquêteur des cas d’assistance sociale. En outre, il devait accomplir tout autre travail demandé par le maire ou le conseil municipal. Le mot « factotum » décrit bien ces « hommes à tout faire ». Auparavant, Léon Prieur était l’un des policiers de Saint-Vincent-de-Paul. À la suite de la création de Laval, Léon devint l’un des cadres du « Service de police de Laval ». Je me souviens que plusieurs l’appelaient amicalement « bouboule », un sobriquet qui le faisait sourire. Pour aider Léon Prieur, on assermente comme policier Marcel Fournier, André Senécal, Gérard Vallée, Jean-Guy Crevier et Paul Timlin. André Senécal démissionnera en 1960 pour devenir l’un des policiers de Chomedey. En 1960, Fernand Vézina et Georges Cartier s’ajoutent à la force constabulaire.

Le rapport de Lucien Croteau sur la situation du « Grand Montréal » fait beaucoup jaser. Lucien Croteau avait été mandaté par le comité exécutif de Montréal pour étudier les problèmes existants dans la région de Montréal. À la suite de son étude, il recommandait la création de la « Corporation du Grand Montréal », organisme qui regrouperait toutes les municipalités de l’île de Montréal, celles de la Rive-Sud et celles de l’île Jésus. La réaction négative des maires de l’île Jésus ne se fait pas attendre ainsi celles de la plupart des autres municipalités. Depuis 1855, il existait la « Corporation du comté de Laval » mais celle-ci ne possédait pas tellement de pouvoir.

Le 5 mars 1959, les maires de l’île Jésus s’entendent pour changer son nom pour « Corporation interurbaine de l’île Jésus » et de lui confier le mandat d’étudier et de résoudre les nombreux problèmes intermunicipaux. Olier Payette, maire de Sainte-Rose en devient le président. Lorsque Maurice Duplessis, premier ministre du Québec, approuve le changement. Le Devoir du 12 février 1959 titre : L’autonomie municipale sauvegardée. Mais, Maurice Duplessis décède le 7 septembre 1959, à l’âge de 69 ans, des suites d’une hémorragie cérébrale, alors qu’il visitait la ville minière de Schefferville. Moins d’un an après sa mort, le Parti libéral mené par Jean Lesage remporte les élections provinciales de 1960. C’est le début de la « Révolution tranquille » et aux idées de fusions municipales notamment celles de Jean-Noël Lavoie. En ce qui concerne la « Corporation de Montréal Métropolitain », elle entre en fonction le 4 avril 1959 avec seulement un pouvoir de coordination.

En 1959, Saint-François décide de remplacer son camion de pompier qui date de 1925. La municipalité commande sa nouvelle pompe à incendie de la compagnie Pierre Thibault. Déjà en 1950, l’inspecteur Gaudette du « Commissariat des incendies du Québec » avait avisé la municipalité que le camion à échelle et à boyaux ainsi que la pompe à incendie à remorque (Image 9) étaient désuets et inacceptables. Ce besoin fut discuté à plusieurs reprises et il fut possible de le combler à la suite de l’acquisition des nouveaux pouvoirs d’emprunt. À titre d’exemple, en 1940, trois maisons brulèrent complètement. N’eût été l’arrivée des pompiers de Montréal, l’église aurait également passé au feu. En 1949, un chauffeur d’autobus de la « Provincial Transport » aperçut des flammes qui sortaient de la maison de la famille de Joseph Marineau. Raymond Beauchamps arrêta immédiatement son autobus et courut éveiller les six membres de cette famille. Puis, il fit la même chose avec les voisins, Lucien Cartier et Arthur Huot. Ce sont les pompiers volontaires de Saint-Vincent-de-Paul et une pompe à incendie de Montréal qui vinrent arroser le feu. Les trois maisons furent complètement détruites ainsi qu’un magasin adjacent. C’est probablement à la suite de cet événement que Saint-François-de-Sales acquit un camion à incendie usagé; probablement en 1949. On voit sur cette photo, le curé de la paroisse qui bénit la nouvelle pompe à incendie (Image 10).

Image 9
Image 10

 

 

Le 20 juillet 1959, Marcel Villeneuve (1915-1998) (Image 11) devient le nouveau maire en défaisant Leduc avec 150 voix de majorité. La population de Saint-François compte maintenant 5618 citoyens qui demandent de plus en plus de services. Une vingtaine d’employés municipaux travaillent à les dispenser sans compter les pompiers volontaires. La construction d’un hôtel de ville apparait comme nécessaire. En 1961, le projet est soumis à un referendum et il est approuvé par les citoyens. Le contrat est accordé à la firme « Tétreault et Frères » pour 84 826$ et la cérémonie d’ouverture eut lieu en avril 1963 dans la nouvelle bâtisse du boulevard d’Argenson devenue la rue Duranleau.

Image 11
Image 12

1961

En 1961, l’agent Jean-Guy Crevier (Image 12) devient un héros. Le 13 octobre 1961, vers 14 h 00, l’épouse du gardien de prison Joseph Lambert découvre un colis insolite sur son perron. Elle attend le retour de son époux qui travaille au pénitencier de Saint-Vincent-de-Paul. Inquiet, ce dernier appelle la police de Saint-François et l’agent Jean-Guy Crevier arrive sur les lieux. Après avoir constaté la présence de ce qui semble être une bombe, il s’empare de la boîte dans laquelle elle est déposée et la place dans le véhicule de police. Il s’éloigne rapidement de l’endroit et s’arrête deux milles plus loin. Il pose cette boîte dans une clairière et monte la garde à une distance raisonnable. Ayant pris connaissance de la situation, le chef Léon Prieur communique avec Léo Plouffe, sergent de la Police de Montréal pour obtenir un conseil. Ce dernier lui suggère d’empêcher les gens de s’approcher de la bombe et de la laisser exploser ; ce qui devrait se produire dans les heures qui suivent. Insatisfait, Léon Prieur communique avec l’Armée canadienne qui délègue le capitaine Gaétan Coté et son équipe. Arrivés sur les lieux, les soldats recouvrent l’engin avec des sacs de sable et enlèvent l’amorce avec l’aide d’un câble. Ils découvrent alors que l’engin contenait une boîte de métal remplie de petites roches et reliée à des piles sèches et un cadran. L’enquête de l’agent Crevier lui indique que rien dans le travail du gardien de prison ne justifiait la pose d’une fausse bombe et des menaces écrites sur un papier : « Tu m’en a assez fait ». Il demeure aux aguets et cherche d’autres explications à cet événement tragique. Lorsque deux jeunes hommes viennent au poste de police pour réclamer une carabine qui leur avait été saisie, il leur demanda de signer un reçu attestant la remise de l’arme. L’un des jeunes hommes sortit un calepin pour rédiger le document en bonne et due forme. Dans les heures qui suivirent, l’agent Crevier compara le papier utilisé et les écritures. Constatant des similitudes, il interrogea les deux suspects qui finirent par avouer leur forfait. Ils croyaient, à tort, que Joseph Lambert était celui qui les avait dénoncés pour avoir tiré de la carabine dans la rue et qui avait conduit à sa saisie. En 1962, Jean-Guy Crevier devint le premier sergent du « Service de police de Saint-François ». À l’époque, on a considéré que l’agent Crevier avait fait preuve de courage en transportant la supposée bombe dans son véhicule. Aujourd’hui, ce ne serait pas le cas.

Note :

En 1957, le policier montréalais Léo Plouffe était devenu l’expert en désamorçage de bombes lorsqu’il a neutralisé un véritable engin explosif à la « Gare Centrale de Montréal ». Il fut l’un de mes professeurs en « Techniques policières » et je me souviens encore de l’un de ses enseignements sur l’importance d’adopter une démarche scientifique lorsqu’on débute une enquête policière. Il faut soigneusement recueillir les faits et ne pas se laisser influencer par des opinions ou des préjugés. Lors de ce cours, il avait installé devant la classe une table recouverte d’une nappe sur laquelle se trouvait des assiettes, des verres et des ustensiles pour quatre convives. Alors qu’il insistait pour qu’on débute notre enquête en faisant abstraction de nos idées et de nos déductions, il s’approchait lentement de cette table. Soudainement, il saisit la nappe et la tire violemment de manière à enlever tout ce qui se trouvait sur la table. L’effet spectaculaire de ce geste fit en sorte que j’ai toujours retenu ce principe scientifique connu par son nom latin « tabula rasa ». 

1962 à 1965

En 1962, la construction de l’hôtel de ville occupe les élus. Le maire Villeneuve milite pour la création d’un gouvernement métropolitain. Il déclare que la fusion des municipalités de l’île Jésus sera possible uniquement lorsque tout son territoire sera développé. Il s’oppose vivement au « Regroupement Municipal de l’île Jésus » dirigé par Jean-Noël Lavoie, maire de la nouvelle ville de Chomedey.

Lors de l’élection de 1965, Marcel Villeneuve est battu par 237 voix par le candidat annexionniste Lucien Giraldeau. Toutefois, un recomptage judiciaire des votes, présidé par le juge en chef Alan Gold de la Cour de magistrat, confirme que Marcel Villeneuve est victorieux par une marge de 22 voix. À la suite de la création de Ville de Laval, Marcel Villeneuve devient le conseiller du quartier de Saint-François. Une rue du quartier Saint-François a été baptisée de son nom. Voici une courte biographie.

Marcel Villeneuve nait le 20 décembre 1915 à Saint-Joachim de la Plaine (Terrebonne). Il est le fils de Tancrède Villeneuve et de Marie-Reine Limoges. Après des études primaires à l’école de rang, il fréquente l’école des Frères de Saint-Gabriel à Sainte-Anne-des-Plaines, le Séminaire de Sainte-Thérèse, le Collège Sainte-Marie et l’École provinciale du lin à Plessisville. Marié à Rita Mathieu le 20 décembre 1944, le couple a cinq garçons et trois filles : Guy, Marcelle, Robert, Eugène, Estelle, Jean-Marie, Yvan et Liette. De 1945 à 1949, il occupe des fonctions de contremaître et de gérant à la « Coopérative de lin du nord de Montréal ». Établi à Saint-François-de-Sales en 1945, où il a acheté une terre, Marcel Villeneuve est représentant de la « Compagnie mutuelle d’assurance » de l’Union catholique des cultivateurs (UCC) de 1949 à 1960. Il devient vice-président de la « Société d’agriculture du comté de Laval » et administrateur de la « Fédération de l’UCC des Laurentides ». De 1950 à 1975, il agit comme maître de chapelle de sa paroisse.

Marcel Villeneuve entre sur la scène politique municipale en juillet 1957 et devient maire de Ville de Saint-François en 1959, poste qu’il occupe jusqu’à la fusion de 1965 contre laquelle il s’est opposé. Il siège au conseil de Ville de Laval de novembre 1965 à novembre 1969, après quoi il se retire de la scène politique. Marcel Villeneuve est décédé en octobre 1998 à l’âge de 82 ans.

Voici la réponse à la question-quiz : En 1965, le pont « Louis Lepage » est ouvert. Il relie l’île Jésus avec l’île Saint-Jean lorsqu’on emprunte l’autoroute 25. Le pont Mathieu complète la traversée de la rivière des Mille-Îles vers Terrebonne. Louis Lepage est le célèbre curé de Saint-François-de-Sales qui devient le seigneur de Terrebonne. Il fut également curé de Sainte-Rose-de-Lima.

Bon automne!